Menu



“Remerciements et Appel à l’Engagement pour un Avenir Républicain” Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr Mbacké: "Il est impossible d’implanter une école publique française dans le périmètre du titre foncier de Touba" Asphixie de la presse: la CAP tire la sonnette d'alarme Qui veut tuer la presse sénégalaise? Limogeage de Cheikh Dieng : la version du délégué du personnel de l'ONAS 𝑹𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒔𝒖𝒓 𝒎𝒂 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒄𝒉𝒆𝒛 𝒍'𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆𝒗𝒆̂𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑫𝒂𝒌𝒂𝒓, 𝑴𝒐𝒏𝒔𝒆𝒊𝒈𝒏𝒆𝒖𝒓 𝑩𝒆𝒏𝒋𝒂𝒎𝒊𝒏 𝑵𝑫𝑰𝑨𝒀𝑬 𝒔𝒖𝒓 𝒊𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝑶𝒖𝒔𝒎𝒂𝒏𝒆 𝑺𝒐𝒏𝒌𝒐. Dr Aminata Sarr, directrice de la Télédiffusion du Sénégal (Tds-Sa), relève la vétusté des infrastructures et les besoins financiers nécessaires à leur renouvellement La Ligue des Imams défend Sonko: "Le Premier ministre est soucieux de notre vivre-ensemble suivant nos propres modèles et références" Monseigneur André Guèye, évêque de Thies sur le voile à l'école: "nous voulons plus de respect et de justice, nous revendiquons la liberté de mener nos activités"  Voile à l'école: Le Conseil national du Laïcat indigné par les "declarations maladroites" de Sonko

L'essentiel


google.com, pub-1148023042834496, DIRECT, f08c47fec0942fa0


Pr Aïssa Sylla: «L’image du coup de pied à l’Assemblée est une insulte »

POLITIQUE
Dimanche 4 Décembre 2022

Je pars de ce que j’ai vu: une image intolérable, le coup de pied d’un homme dans le ventre d’une dame. Une image qu’il ne faudrait plus voir, surtout dans une de nos plus grandes institutions que devrait être l’Assemblée Nationale. Cette image à elle seule constitue une insulte ! Insulter quelqu’un, c’est l’empêcher de réfléchir. C’est le choquer au point de suspendre pour un temps sa pensée. Pour insulter, il faut profaner de manière brutale ce qui est sacrée pour l’autre, ce sur quoi il s’origine et /ou se structure.

C’est nommer les organes qui l’ont procréé , c’est participer ou faire participer d’autres à cette procréation, c’est écorcher les figures religieuses qui lui transmettent ses ressources de survie existentielles. Insulter c’est aussi beaucoup d’autres choses qui auront en commun d’agresser, de faire sortir de ses gonds. L’insulte aura aussi des répliques comme un tremblement de terre car repris en écho à l’infini par toutes une série de personnes/« insulteuses » et de media « insulteurs ».

Cette amplification insultera des proches et des moins proches qui eux aussi perdront la tête à l’occasion. Ainsi, l’insulte, il faut le comprendre, appelle aussi une réaction disproportionnée chez l’autre, à moins qu’il se soit préparé à recevoir des insultes et développer la réponse adéquate à une insulte: poursuivre la réflexion que l’insulte a tenté de couper. Je me souviendrai toujours d’un soit disant syndicaliste qui tentait de semer le désordre dans mon service et qui m’a coupé la parole devant la directrice d’hôpital en m’insultant. Je l’ai laissé finir et j’ai repris calmement mon discours là où je l’avais arrêté et continué jusqu’au bout alors qu’il était devenu livide et aphone, ayant compris qu’il n’était pas parvenu à me perturber!!!

Ce qui vient de se passer à l’Assemblée Nationale est un moment d’un processus de violence qui n’arrête pas de croître et qui me fait peur et me contrarie: la violence inouïe et qui paraît maintenant concertée contre les femmes au Sénégal. Cette violence, en politique, commence par le choix des femmes leader et va jusqu’aux missions à elles confiées. Il faut le dire, c’est à croire que les femmes sont choisies pour leur capacité à invectiver, à faire les clowns et le buzz au saint de l’hémicycle sous le regard de commanditaires sages et bien comme il faut. J’ai entendu un responsable politique qui revenait sur le parcours de Madame le Premier Ministre Aminata Touré au sein de l’APR dire: lorsque nous sommes allés la démarcher, nous cherchions une figure féminine car le PDS avait Aida Mbodji, le PS Aminata Mbengue Ndiaye…etc. Je crois que ces mots sincères du reste, nous montrent l’étendue de la tâche qui attend les femmes en politique. Il est temps que nous ayons des passerelles au dessus de la mêlée.

Quelle que soit notre profession, quelle que soit notre orientation politique ou syndical, nous sommes d’abord des femmes qui partageons quelque part les mêmes contraintes. Ceux qui nous demandent d’insulter et nous exposent ainsi aux réactions incontrôlées de ceux que nous insultons, tout comme ceux qui nous donnent des coups car ayant perdu leur tête, sont tous violents.

Alors, ensemble pour indiquer le chemin que nous voulons que les choses prennent. Tellement de combats à mener pour notre condition de femmes dans un environnement machiste qu’il serait dommage de gaspiller nos ressources et nos énergies dans des foires d’empoigne qui sont mises en scène pour continuer à nous décrédibiliser. Au delà des parties politiques, c’est des femmes qu’il s’agit !!! Pr Aïda Sylla psychiatre

Nouveau commentaire :

POLITIQUE | ECONOMIE | SOCIETE | CULTURE | SPORT | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV & RADIO | TRIBUNE LIBRE | CONFIDENTIEL | COUP DE COEUR | COUP DE GUEULE | PORTRAIT | LETTRE DU JOUR | VU SUR FACEBOOK | FAITS DIVERS | INSOLITE | ILS ONT OSE LE DIRE | MEDIAS | EDITORIAL | COMMUNIQUE | NECROLOGIE | PUBLIREPORTAGE | NTIC | SANTE | JUSTICE | DIPLOMATIE | DIPLOMATIE | GUEST EDITORIALISTE | ENVIRONNEMENT | INSTITUTIONS | RELIGION | EDUCATION | AGRICULTURE | PAROLE DE CAMPAGNE | Antivirus, la chronique d'Abdoulaye Der | COVID-19 | KEEMTAAN GI | Echos des Locales 2022